PEA en perte : pourquoi
ton investissement a raté ?
Ton PEA est en perte depuis quelques temps et tu ne sais pas quoi faire pour y remédier ?
Pour répondre à cette question et trouver des éléments de réponse ensemble, je te propose de le faire en découvrant l’histoire d’André.
André n’a jamais cherché à faire fortune.
Ce qu’il voulait, c’était placer une partie de son épargne intelligemment, sans prise de tête, sans risque inutile.
Alors il a fait comme beaucoup : il s’est tourné vers sa banque.
Le conseiller lui a parlé du PEA, des avantages fiscaux, et de la stratégie “classique” :
💬 « Un peu d’ETF bien diversifiés, quelques grandes entreprises françaises du CAC 40… Vous verrez, c’est stable, ça monte doucement. »
Alors André a suivi le plan. Deux ETF larges, dix actions bien connues – Total, BNP, Sanofi, Air Liquide… Le tout bien rangé dans son PEA.
Et au début, ça tenait.
Mais aujourd’hui, le solde est en rouge. Son PEA est en perte avec -9,8 % de performance.
Et André se demande ce qu’il a raté.
Il n’a pas spéculé, il n’a pas joué au trader. Il a juste fait confiance.
Mais il comprend aujourd’hui qu’il lui a manqué plus que des produits : il lui a manqué une méthode. Une vraie stratégie. Et des conseils adaptés.
👉 En discutant avec lui, on a identifié 4 erreurs qu’il a faites, parmi les 6 plus courantes chez les particuliers.
Des erreurs insidieuses, qu’on ne voit pas venir… et qui peuvent plomber un portefeuille sans prévenir.
Dans cet article, je te les partage une à une.
Tu verras peut-être que tu as des similitudes avec le parcours d’André. Et tu comprendras surtout comment reprendre la main, sans tout casser.
❌ Erreur n°1 – Il a cru que 5 ans, ça suffisait
Une vision trop courte du long terme
Quand André a ouvert son PEA, son conseiller lui a parlé de placement « long terme », sans trop de détails. Alors dans son esprit, cinq ans, c’était déjà long. Il pensait qu’au bout de deux ou trois ans, il verrait logiquement les premiers gains.
Mais au bout de vingt mois, le solde de son PEA affichait -9,8 %. Pourtant, il avait investi proprement : 2 ETF réputés (Europe et Monde) et dix grandes actions du CAC 40. Rien d’exotique, rien de spéculatif.
Même les meilleurs fonds plongent… à court terme
Ce qu’André ne savait pas, c’est que même les meilleurs ETF peuvent passer dans le rouge pendant plusieurs mois, voire plus d’un an. Ce n’est pas parce qu’ils sont mauvais, mais parce que les marchés fonctionnent par cycles. 📊
Une guerre, une crise financière, une tension sur les taux… Il suffit d’un choc économique pour faire plier tout un indice, même mondial. Et quand tu investis sur un pays ou un continent entier, comme avec un ETF CAC 40 ou MSCI World, tu prends la vague avec le reste du marché — dans un sens comme dans l’autre.
Les grandes entreprises ne sont pas à l’abri non plus. LVMH, Total, BNP Paribas, Air Liquide : elles peuvent toutes baisser de 20 à 30 % sur une mauvaise période. Si tu revends pendant cette phase, tu figes tes pertes au lieu d’attendre le rebond.
Le piège fiscal si tu vends avant 5 ans
À ce moment-là, André a sérieusement envisagé de tout vendre. Ce qu’il ignorait, c’est qu’un retrait avant 5 ans clôture automatiquement le PEA, avec une fiscalité bien plus lourde à la clé.
Au lieu de bénéficier de l’exonération d’impôt prévue après 5 ans, il aurait payé 30 % sur ses gains via la flat tax. Il aurait subi une double peine : perte financière immédiate et perte de l’avantage fiscal. 💵
Ce qu’il a compris (juste à temps)
André a réalisé que le temps est un ingrédient central de la stratégie. Même avec les bons produits, un portefeuille a besoin de plusieurs années pour donner sa pleine mesure.
Aujourd’hui, il ne regarde plus son PEA chaque semaine. Il sait que ce n’est pas un livret d’épargne, mais un outil qui fonctionne avec la patience, la méthode et une vraie vision long terme.
❌ Erreur n°2 – Il a cru qu’il était diversifié
Dix actions et deux ETF… ça semble suffisant, non ?
Quand André a construit son portefeuille, il a pris deux ETF « diversifiés » et dix grandes actions du CAC 40. Sur le papier, ça semblait équilibré. Mais en réalité, tout son portefeuille dépendait presque exclusivement de l’économie européenne.
Les deux ETF couvraient surtout l’Europe, et ses actions aussi. Résultat : au moindre coup de froid sur la zone euro, tout baissait en même temps.
La fausse impression de sécurité
Ce qu’André n’avait pas compris, c’est que diversifier, ce n’est pas multiplier les lignes.
Un ETF Monde, par exemple, regroupe des milliers d’entreprises réparties sur plusieurs continents, alors que deux ETF centrés sur l’Europe ne couvrent qu’un seul bloc économique.
Pour les actions, c’est encore plus subtil : avoir dix titres différents ne sert à rien si ce sont toutes des entreprises françaises du même secteur. Quand l’énergie chute ou que la conjoncture flanche, elles plongent toutes ensemble.
Ce qu’il aurait dû faire
Ce n’est pas le nombre d’ETF ou d’actions qui protège, c’est ce qu’il y a dedans. Une bonne diversification, c’est une répartition entre zones géographiques et secteurs d’activité.
❌ Erreur n°3 – Il a vendu au plus mauvais moment (André a résisté)
PEA en perte : Le piège classique quand tout devient rouge
Beaucoup d’investisseurs particuliers font la même chose : dès que le portefeuille plonge, ils vendent. Dans la panique, ils pensent « limiter la casse », alors qu’ils verrouillent leurs pertes. C’est humain. Voir un -12 %, un -15 %, ça donne envie de « sauver ce qu’il reste ».
Mais en bourse, vendre en période de baisse revient souvent à sortir au pire moment, juste avant un rebond. Les marchés sont cycliques : les hausses succèdent aux baisses, parfois sans prévenir.
André y a pensé… mais il a tenu bon
Quand André a vu son PEA fondre de plusieurs milliers d’euros, il a eu un moment de doute. Son entourage lui disait de « faire attention », de ne pas « laisser tout partir en fumée ». Mais au fond, quelque chose l’a retenu.
Il s’est dit que vendre maintenant, ce serait agir dans la peur, pas avec la raison. Et il avait raison : quelques mois plus tard, le marché reprenait doucement des couleurs. Il avait évité la plus grande erreur d’un investisseur en perte.
Garder ses nerfs, c’est déjà une stratégie
En restant investi, même sans plan parfait, André a évité la pire décision émotionnelle. Il a tenu, il a temporisé, et il a protégé son avenir.
❌ Erreur n°4 – Il a voulu faire le coup de poker (André a refusé)
Ces promesses trop belles pour être vraies
Quand les marchés tanguent, beaucoup cherchent la solution miracle : une action « qui explose », une crypto confidentielle, un placement garanti à 12 %, voire des produits complexes vendus comme « intelligents ».
Mais derrière ces rendements mirobolants se cachent souvent des risques énormes, mal compris, mal expliqués. Et dans un PEA, ce genre de produit n’a aucune place.
André a préféré la sobriété
Il aurait pu se laisser embarquer. On lui avait parlé d’une biotech prometteuse, d’un ETF ultra-spécialisé sur l’hydrogène, ou même d’un service de trading « assisté par IA ». Il a lu les promesses, il a vu les belles courbes.
Mais il a dit non.
Il a préféré rester sur des actifs lisibles et éprouvés : ETF Monde, actions du CAC 40, dividendes réguliers. Pas de rêves de gains rapides. Juste de la solidité.
Moins spectaculaire, mais beaucoup plus sûr
André sait qu’il ne fera pas +300 % en un an. Mais il sait aussi qu’il ne perdra pas tout en une semaine. Et quand on approche de la retraite, c’est la régularité, pas le buzz, qui fait la différence.
❌ Erreur n°5 – Il a suivi des conseils… pas une stratégie
Des bouts de réponses, mais aucun vrai plan
André a fait ce que beaucoup font : il a suivi les conseils de son banquier, recopié quelques portefeuilles lus sur internet, et écouté les vidéos les mieux notées sur YouTube. Il a pris des idées, des recommandations, des morceaux de stratégie… mais sans jamais avoir une vision claire de là où il allait.
Il n’avait pas défini son objectif précis, ni son horizon de placement réel. Il ne savait pas s’il voulait sortir progressivement, toucher des revenus, ou tout laisser fructifier pour transmettre. Il empilait des produits, sans lien entre eux.
Résultat : un portefeuille sans boussole
Sans plan, impossible de savoir quand renforcer, quand alléger, ou quand patienter. À la moindre baisse, le doute s’installe, car il n’y a pas de cadre de décision. Et plus on doute, plus on risque de mal réagir.
Ce qu’il aurait dû faire, c’est partir de sa vie, pas des produits. Clarifier ses besoins, son horizon, son niveau de tolérance. Et construire un portefeuille aligné avec ça, pas avec ce que YouTube ou le banquier recommande à tout le monde.
❌ Erreur n°6 – Il a regardé son portefeuille trop souvent (André a su s’en protéger)
Une tentation invisible… mais corrosive
Beaucoup d’investisseurs ouvrent leur application tous les matins pour « voir où ça en est ». C’est une habitude banale, presque rassurante. Mais très vite, les -0,7 %, -1,2 % ou -3 % deviennent des sources de stress permanent.
Chaque baisse fait douter. Même quand rien de grave ne se passe, l’anxiété monte. Et plus on regarde, plus on veut agir… souvent pour de mauvaises raisons.
André a compris que regarder trop, c’est s’épuiser pour rien
Heureusement, André a évité ce piège.
Dès le début, il savait que la bourse se joue sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Il avait bien compris que suivre chaque variation au jour le jour n’avait aucun intérêt — pire, que cela pouvait le pousser à faire des erreurs par précipitation.
Alors il a pris une décision simple : ne pas regarder tous les jours. Il consulte son portefeuille une fois par mois, parfois moins. Juste assez pour rester informé, sans tomber dans l’obsession.
Laisser du recul pour garder la maîtrise
Ce réflexe, pourtant basique, lui a évité bien des doutes.
André sait que son portefeuille est construit pour tenir 5 à 10 ans, pas pour être évalué à la semaine.
Et c’est cette prise de recul qui lui permet aujourd’hui de tenir le cap avec sérénité, même dans les périodes rouges.
📌 PEA en perte : Ce qu’il faut retenir du parcours en bourse d’André
Ton PEA est en perte ? Ce n’est pas une fatalité.
Dans 90 % des cas, ce ne sont pas les marchés qui sont responsables, mais quelques erreurs invisibles au départ.
🔎 Voici les 6 erreurs qu’on a vues ensemble :
Tu as cru que 5 ans suffisaient
Tu as cru être diversifié… sans l’être vraiment
Tu as vendu au mauvais moment
Tu as tenté le coup de poker
Tu as suivi des conseils, pas une vraie stratégie
Tu as regardé ton portefeuille trop souvent
André en a commis 3, et évité les 3 autres.
Et si toi aussi tu t’es reconnu dans certaines, c’est parfaitement normal.
Quand j’ai commencé la bourse, j’ai fait beaucoup d’erreurs.
Pas par négligence, mais parce que personne ne m’avait expliqué comment vraiment investir intelligemment. J’ai dû apprendre à mes dépens.
Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, je t’aide à gagner du temps et éviter les pièges.
La bourse, c’est un sujet technique. On te parle de trackers, de fiscalité, de corrélation ou de gestion passive comme si c’était évident… alors que non.
C’est un vrai métier. Et sans méthode, on se perd vite.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il suffit souvent d’un vrai plan, bien construit, pour retrouver le contrôle.
📊 Alors, gestion libre ou pilotée : comment être sûr de ne pas se tromper après 60 ans ?
La vérité, c’est que choisir entre gestion libre ou gestion pilotée est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.
D’un côté, tu as la liberté et des rendements supérieurs, mais aussi le risque d’erreurs coûteuses.
De l’autre, tu as une simplicité rassurante, mais des frais élevés qui viennent grignoter tes gains.
Chaque solution a ses avantages et ses limites. Mais existe-t-il vraiment une solution parfaite pour toi ?
↪️ La réponse va probablement te surprendre, car il existe bien une troisième voie :
- Une solution aussi simple que la gestion pilotée ;
- Avec des performances dignes de la gestion libre ;
- Et un accompagnement humain parfaitement adapté aux plus de 60 ans.
Mais alors, quelle est cette solution idéale ?
C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce guide. Tout y est expliqué, étape par étape ! 👇
Je précise que je ne suis pas reconnu comme un professionnel par l’État ou un organisme financier public mais je suis simplement un particulier qui partage ses connaissances, ses erreurs et réflexions dans le but de vous aider.
Tout investissement comporte des risques donc n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Lorsque vous décidez d’investir en ligne, il est important de bien se renseigner en amont et de croiser les sources.
Merci pour cet article clair. En complément, je dirais qu’un PEA en perte n’est pas forcément un échec : tant qu’on reste dans une optique long terme et diversifiée (notamment via les ETF), les fluctuations font partie du jeu. Il faut surtout éviter les ventes paniques et se concentrer sur sa stratégie de départ.