Les meilleurs conseils de Mélanie de CashFlowAttitude
Aujourd’hui, nous avons l’honneur de recevoir Mélanie du site cashflowattitude.com.
Mélanie est une véritable passionnée d’investissements et d’aviation. Avant la crise du coronavirus, elle travaillait dans l’aéronautique en tant qu’ingénieure.
Durant la crise sanitaire, Mélanie s’est faite licencier du jour au lendemain. Et c’est suite à cet événement qu’elle s’est formée en vue de développer d’autres sources de revenus passives pour ne plus dépendre d’un salaire.
Puis, Mélanie a créé son site où elle s’est donnée pour but d’aider un maximum de personnes à mieux gérer leur épargne et à investir, en vue d’atteindre l’indépendance financière.
Nous avons donc une mission commune à travers nos sites, et je suis sûr que vous aimerez beaucoup le site de Mélanie. Vous retrouverez des articles sur la bourse, le business, le mindset et l’immobilier !
Bref, je vous propose maintenant de découvrir les réponses de Mélanie, et j’en profite pour la remercier d’avoir accepté de participer à cette interview.
Peux-tu nous décrire tout ce qui a changé dans ta vie suite à la crise du coronavirus ?
Ingénieure aéronautique de formation au moment du coronavirus, j’étais employée par un grand groupe aéronautique au Canada où j’occupais un poste lié à la production des avions. J’avoue que je gagnais plutôt bien ma vie pour mon âge.
Au moment où le coronavirus a frappé, le gouvernement a décidé de fermer toutes les entreprises non essentielles, et ce, dans les trois jours qui suivaient. Du jour au lendemain, je me suis donc retrouvée au chômage, car je ne pouvais pas exercer mon métier en télétravail. Je suis passée d’un salaire assez correct d’environ 2600 € net à 1300 € brut par mois grâce aux aides de l’État.
Pour être honnête, cela a été la douche froide. Parce que je me suis rendu compte que ma seule source de revenu, mon salaire, une source que je pensais fiable et assurée ne tenait à rien. De plus, malgré tout le temps que j’avais donné à l’entreprise et les efforts de plusieurs années, ces derniers ont été vains.
Au total, j’ai été six mois au chômage. Les premières semaines ont été dures, mais plutôt que de me morfondre sur moi-même, j’ai finalement décidé d’utiliser ce temps pour me former. Mon objectif était simple : minimiser le poids du salariat dans ma vie en apprenant à générer des revenus complémentaires et principalement des revenus passifs.
Peux-tu nous expliquer comment tu procèdes pour épargner autant chaque mois ?
Avant ce bouleversement qu’a été le coronavirus et ma période de chômage, il m’arrivait de dépenser sans compter. Une bonne partie de mon salaire partait dans les sorties et dans les restaurants.
Suite à la baisse de mes revenus durant ma période de chômage, j’ai dû apprendre à vivre différemment et donc faire plus attention à mes dépenses. J’ai alors mis en place une routine qui comprenait la création et la tenue d’un budget.
L’habitude de l’épargne étant bien ancrée, j’ai continué à appliquer les principes même en ayant repris le travail, ce qui me permet aujourd’hui d’atteindre en moyenne 45-50 % de taux d’épargne chaque mois.
Si je devais donner un conseil, juste le fait de prendre une feuille et de réaliser un état des lieux de ses dépenses sur les derniers mois permet de mieux comprendre ces habitudes de dépenses. On est vite amené à se rendre compte que certaines d’entre elles sont inutiles et que cet argent peut être facilement épargné.
Mettre en place une routine, monitorer son budget et avoir des objectifs permet d’économiser bien plus rapidement qu’on le pense sans même se priver excessivement.
Conseillerais-tu de commencer par l’immobilier, par la bourse ou de mêler les deux ?
Cette réponse dépend de la situation de chacun. Un étudiant qui n’est pas encore dans la vie active aura de la difficulté à emprunter auprès d’une banque pour réaliser un investissement locatif. Dans ce cas, je pense que de débuter par la bourse est un bon compromis. Cela permet de faire un premier pas dans l’investissement tout en attendant ses premiers salaires et investir en immobilier.
Par contre, dans le cas d’une personne active cela dépend de ce qu’il souhaite faire. En réalité, il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas forcément envie de gérer des locataires ou toutes les contraintes en lien avec l’immobilier. Ces personnes seraient plus attirées vers la bourse.
Pour ma part et pour les personnes qui sont attirées par la création d’un patrimoine ou de revenus passifs, je pense que commencer par l’immobilier est une bonne chose. En effet, l’argent disponible en banque permet de la rassurer pour un emprunt. Puis par la suite avec un beau projet et une belle rentabilité, les excédents de trésorerie peuvent être investis en bourse.
Bien sûr, si l’investisseur a la capacité à la fois d’investir en bourse et de lever de la dette, dans ce cas la stratégie parfaite sera de jumeler les deux.
As-tu ressenti de la peur quand tu as investi dans ton premier T2 ?
Oui, je pense que n’importe quel premier investissement fait peur. Lorsque j’ai passé mon premier ordre en bourse, je n’étais pas rassurée non plus.
Mais, en réalité, cette peur a été stimulante. J’ai sûr-analysé le bien, j’ai pris en compte le risque un peu partout. Ce qui fait qu’aujourd’hui l’appartement que j’ai en location génère plus de revenus que ce qui était prévu.
Il n’y a pas de secret dans l’immobilier, et dans l’investissement de manière générale, il faut se former, faire une bonne étude de marché ainsi qu’une belle opération à l’achat et finalement savoir dépasser ses appréhensions. La peur peut être stimulante comme paralysante, beaucoup d’investisseurs en herbe abandonnent ou laissent de côté leurs projets par peur de l’échec. Mon conseil est simple, formez-vous, ne précipitez pas les choses et avancez.
Où est-ce que tu t’es formée en bourse et en immobilier ?
Comme j’avais le temps et que j’étais au chômage, je me suis essentiellement formée sur des supports gratuits. J’ai participé à plusieurs webinars d’investisseurs et je me suis formée grâce aux vidéos Youtube et certains livres. Je n’ai pas suivi une formation complète sur la bourse ou l’immobilier.
J’ai dressé un plan avec toutes les thématiques que je devais apprendre et j’y suis allée étape par étape (sujet par sujet).
Peux-tu nous détailler la composition actuelle de ton CTO ?
Mon CTO (Compte-Titres Ordinaire) est essentiellement tourné sur une stratégie d’actions à dividendes. Mon conjoint et moi-même investissons environ 2 400€ chaque mois (en fonction des opportunités).
Le but étant d’avoir un portefeuille diversifié, composé d’entreprises robustes financièrement avec des rendements de dividende intéressants en fonction des secteurs d’activités.
Grâce à ce portefeuille, j’atteins un rendement de dividende de 4,7 % (sans prise en compte des plus-values sur le long terme).
Mon CTO est aussi composé de certains ETF qui permettent de répliquer des indices comme le cours de l’or ou de l’argent.
Quel est ton plus grand objectif pour les cinq prochaines années ?
Un objectif sur 5 ans est peut-être un peu optimiste, mais disons que dans un horizon de 5 à 10 ans, j’aimerais avoir le choix de pouvoir quitter mon emploi et de vivre de mes investissements. À ce moment-là, j’aurai atteint l’indépendance financière.
Donc, l’objectif principal est de continuer à investir. Que ce soit en bourse, en immobilier, mais aussi de pouvoir aider le plus de monde possible à commencer à investir et à générer des revenus passifs.
Selon toi, à quel point l’entourage est important pour atteindre ses objectifs ?
Je pense sincèrement que l’entourage est très important pour atteindre ses objectifs. J’ai de la chance d’avoir un conjoint et une belle-famille d’entrepreneurs qui sont toujours ouverts et intéressés par de nouvelles idées.
Par contre, ma famille m’a appris à épargner, mais pas forcément à investir. Mes parents ont toujours souhaité investir dans l’immobilier, mais n’ont jamais eu le courage d’aller jusqu’au bout. Donc, ils ne me le disent pas forcément, mais, je pense qu’au fond, ils sont fiers de ce que j’entreprends dans l’investissement.
Je ne communique pas sur certains de mes projets et certains de mes investissements à mes parents, car par peur de l’échec ou de l’inconnu, ils auraient sûrement tendance à calmer mon enthousiasme et me freiner sur certaines de mes actions.
Mon conjoint est en phase avec ce que j’entreprends et c’est l’essentiel. On avance ensemble vers des objectifs communs.
L’entourage est pour moi un réel catalyseur de réussite et de motivation. Savoir s’entourer des bonnes personnes, ayant des objectifs équivalents change réellement la donne. Cela vous permet de conserver votre motivation dans les moments de doute, de vous former plus facilement en discutant et partageant vos bons plans. Finalement, cela vous ouvre le champ des possibles et permet de déboucher sur des opportunités auxquelles vous n’auriez même pas pensé.
Quelles sont tes trois meilleures habitudes que tu recommanderais à nos lecteurs ?
La première habitude est de savoir se fixer des objectifs. Ces objectifs peuvent être sur le moyen-long terme. En fait, cela permet de donner la ligne directrice et l’ensemble des actions qui en découlent pour les atteindre. Le plus important est de toujours garder ses objectifs en ligne de mire et de ne pas s’arrêter avant de les avoir atteints.
La seconde habitude, qui est fortement liée à la première, est lorsque l’on a des objectifs établis, on doit se définir un plan d’action détaillé avec des actions quotidiennes, hebdomadaires, … Cela va permettre de mieux percevoir les accomplissements vers la réalisation dudit objectif. Pour la petite histoire, tous les dimanches soirs, je note toutes les actions à réaliser dans la semaine en fonction de mes objectifs de l’année. À chaque action réalisée, je la coche et c’est un sentiment d’accomplissement personnel.
La dernière habitude est de savoir sortir de sa zone de confort. Ne pas avoir peur d’acquérir de nouvelles compétences, en passant des heures à se former ou encore d’essayer de nouvelles choses. Personnellement, la bourse était un monde qui me faisait peur. Cette peur était principalement basée sur les aprioris que j’avais sur ce secteur. Grâce à mes lectures, aux formations que j’ai pu suivre et aux discussions que j’ai pu avoir avec d’autres investisseurs, j’ai finalement réussi à passer mes premiers ordres.
Quelle est la différence majeure entre les personnes qui réussissent et celles qui échouent ?
La persévérance ! Pour ma part, une des choses importantes pour réussir est de persévérer dans ce que l’on entreprend. On a tous connu et l’on connaitra tous l’échec dans la vie. Mais, la chose la plus importante, c’est d’apprendre de ses erreurs et de continuer jusqu’à y arriver.
Une des choses qui distingue les gagnants des perdants, c’est de savoir aussi s’entourer des bonnes personnes. On en a déjà parlé plus haut, cependant, je pense que d’avoir des personnes en phase avec nos objectifs nous aide à nous tirer vers le haut en cas de moment difficiles. Certaines personnes peuvent aussi être des sources d’inspiration qui nous permettent également de nous surpasser.
Encore merci à Mélanie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. J’ai trouvé ses réponses très intéressantes et inspirantes.
J’espère en tout cas que cette interview vous aura plu et que vous aurez appris des choses. 😉
➡️ Retrouvez Mélanie sur son site cashflowattitude.com.
À très vite pour une nouvelle interview !
Je précise que je ne suis pas reconnu comme un professionnel par l’État ou un organisme financier public mais je suis simplement un particulier qui partage ses connaissances, ses erreurs et réflexions dans le but de vous aider.
Tout investissement comporte des risques donc n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Lorsque vous décidez d’investir en ligne, il est important de bien se renseigner en amont et de croiser les sources.
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