juillet 22

Comment investir en bourse de façon (ultra) passive avec les ETF ?

Vous avez toujours rêvé d’investir en bourse sans y passer des heures tous les jours ?

Ou vous souhaitez investir de façon passive pour avoir le temps de faire ce qui compte vraiment pour vous ?

Ou encore, vous voulez diversifier votre portefeuille rapidement et efficacement, en passant qu’un seul ordre en bourse ?

Si vous avez répondu « oui » à une de ces questions, alors les ETFs sont faits pour vous !

Pour faire simple, un ETF est un fonds regroupant plusieurs d’actions.

Il a pour but de répliquer un indice boursier.

Par exemple, un ETF sur le S&P500, qui est l’indice phare américain et qui regroupe les 500 plus grosses sociétés cotées américaines, a pour but de répliquer les performances de cet indice.

Les ETFs ont de nombreux avantages, car ils permettent de diversifier ses investissements en un seul ordre et à moindre coût !

Pourquoi investir dans des ETFs ?

Tout d’abord, je vais vous raconter une petite histoire.

Lorsque j’ai commencé à investir en bourse, en octobre 2020, je m’étais formé au préalable et je savais qu’il fallait diversifier un minimum son portefeuille.

Car si je ne le faisais pas, je risquais d’avoir un portefeuille trop volatil.

Et les montagnes russes, ce n’est surtout pas ce que je voulais !

Donc j’ai commencé à investir 400€ si je me souviens bien, dans quatre entreprises françaises différentes.

J’étais débutant, alors j’ai commis plusieurs erreurs.

Comme passer tous mes ordres le même jour, et le passer avec un ordre au marché, alors qu’il n’y avait pas d’urgence du tout…

Car un ordre au marché est prioritaire sur tous les autres ordres en bourse, et il doit être utilisé seulement s’il y a une véritable urgence.

En passant ce type d’ordre, j’étais sûr d’être prioritaire, mais je n’avais aucun contrôle sur le prix.

Donc j’aurais pu avoir de très mauvaises surprises. Mais heureusement, c’était sur des grandes entreprises.

De ce fait, j’ai rapidement trouvé un vendeur à un prix convenable.

Bref, je vous raconte tout ça car à l’époque je savais déjà ce qu’était un ETF, mais je pensais que ce n’était pas top, et que la performance était trop faible.

Alors que ça aurait été parfait dans ma situation, car j’étais débutant et j’avais besoin de diversifier mon portefeuille assez rapidement.

Certes, en investissant dans un ETF, il se peut que l’on ait un rendement plus faible qu’en investissant directement dans des actions.

Mais cela dépend beaucoup de l’investisseur, de sa stratégie et de son talent pour dénicher les meilleures entreprises du marché.

Et pour faire ça, il faut pas mal de connaissances…

Ce que je n’avais pas ou très peu à l’époque.

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Ça c’est moi en train de chercher les meilleures actions, et accessoirement en train de brûler les étapes…
Comment investir en bourse de façon (ultra) passive avec les ETF ? Cliquez pour tweeter

En plus d’avoir une diversification intéressante et un rapport rendement/risque très correct, investir dans des ETFs est une stratégie d’investissement très passive.

De quoi vous satisfaire si vous n’avez pas envie de passer des heures à analyser des actions, à se renseigner sur les actualités d’une entreprise, ou encore de regarder des dizaines de graphiques.

Actuellement, j’ai une forte allocation en actions et une faible allocation en ETF, mais je suis en train de rééquilibrer tout ça.

Car je me rends compte que j’ai sous-estimé le pouvoir des ETFs pendant trop longtemps !

Maintenant, nous allons voir ce que c’est le DICI.

Il est indispensable de le consulter AVANT d’investir le moindre euro.

Comment choisir un ETF ?

Avant de parler plus en détails des ETFs, je vous conseille vivement de toujours être vigilant quand vous investissez dans un ETF et de regarder le DICI (Document d’Information Clé pour l’Investisseur).

Ce document regroupe toutes les informations les plus importantes comme le type de risque, les performances passées, le type de réplication ou encore les frais de gestion.

Nous allons voir les critères les plus importants à vérifier avant d’investir, par ordre d’importance.

Vous êtes prêt ?

L’indice répliqué

C’est le critère le plus important à regarder, car c’est celui qui vous indique dans quoi vous investissez exactement.

Nous l’avons vu toute à l’heure, mais avec des ETFs, on peut investir dans des indices boursiers comme le S&P 500 ou le CAC 40.

Mais il existe énormément d’ETFs différents.

Vous allez avoir des ETFs qui répliquent le cours de l’or, d’autres qui regroupent des sociétés foncières cotées en bourse.

Vous pouvez aussi en trouver sur des obligations.

Bref, il y en a pour tous les goûts.

Vous trouverez la plupart du temps des ETFs spécialisés dans une zone géographique ou un secteur d’activité particulier, et parfois les deux.

Voici quelques exemples :

  • Un ETF sur le CAC 40 : secteurs variés mais votre argent est investi dans toute la France
  • Un ETF World Health Care : cet ETF va investir dans le monde entier, mais que dans le secteur de la santé.
  • Un ETF sur les entreprises écologiques en Norvège : je n’ai pas d’exemple d’ETF précis, mais ça doit sûrement exister. On a à la fois un secteur d’activité et géographique précis.

Donc, tout ça pour dire qu’il est très important de bien choisir l’indice répliqué par l’ETF et de savoir dans quoi on investit son argent.

Vous pouvez créer votre portefeuille sur mesure.

Que ce soit en mixant les zones géographiques, avec une allocation sur le continent européen, asiatique et américain.

Ou alors varier les secteurs d’activités en sélectionnant ceux qui vous paraissent le plus prometteur dans les années à venir.

Ça peut être la santé, l’eau, la défense, la vieillesse, etc.

Le tout est de bien DI-VER-SI-FIER !

Par ailleurs, si vous voulez ne pas vous prendre la tête, c’est-à-dire investir dans le monde entier et dans tous les secteurs d’activité en même temps, je vous recommande vivement cet article de Finance Héros sur les ETF World.

Les frais de gestion

Les frais de gestion doivent toujours être inférieurs à 0,5%. Sinon, cela veut dire qu’ils sont trop élevés !

Vous trouverez aisément des ETFs avec des frais inférieurs à 0,5%.

Personnellement, j’ai même déjà vu certains ETFs avec 0.06% de frais de gestion.

Comme quoi, il y en a qui ne coûtent vraiment pas chers.

Ne sous-estimez pas les frais de gestion, car même si 1% reste relativement faible, sur le long terme, les frais peuvent vous grignoter une partie très importante de votre rendement !

J’insiste là-dessus car c’est capital pour avoir une bonne performance en bourse.

Vous ne me croyez pas ?

Allez donc voir cet article de Moneylo sur les frais, et vous m’en direz des nouvelles ! 🙃

L’aversion au risque

Est-ce que vous savez à quel point vous aimez prendre des risques ?

Si vous ne le savez pas encore, ça va être maintenant qu’il va falloir le déterminer.

Lorsque vous consulterez le DICI, vous aurez toujours une échelle de risque qui est sur 5 ou sur 7.

Les ETF actions sont par nature très risqués, comparés aux obligations et aux autres placements.

Donc il ne faudra pas que vous soyez étonnés si vous voyez souvent des 4/5 ou des 6/7. Pour avoir 7/7 en risque, c’est plutôt rare, mais ça peut arriver si vous investissez dans des pays émergents.

Ou dans des « small caps », comme on dit à l’américaine.

C’est-à-dire des petites capitalisations boursières. Entendez par là des petites et moyennes entreprises (PME).

Pour information, la capitalisation boursière est exprimée en euro, en dollar, ou dans une autre devise. Elle est calculée en multipliant le cours de l’action par le nombre d’actions en circulation.

Les performances passées

Ne préjugent pas des performances futures.

Vous avez dû voir cette phrase maintes fois. Et c’est vrai !

On a beau dire ce que l’on veut, on ne peut pas prédire l’avenir.

Donc même si un ETF a une performance folle sur ces dix dernières années, si les actions qui composent l’indice se cassent la figure, votre investissement va fondre comme neige au Soleil.

Toutefois, les performances passées restent un très bon indicateur pour savoir si le fonds subit d’importantes fluctuations ou non.

Si vous voyez que sur les dernières années, le fonds oscillait entre -10% et +10%, alors il y a de fortes chances pour que cette fourchette reste plus ou moins similaire dans les années à venir.

Et si on parlait dividendes ?

ETF capitalisant et distribuant

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il existe deux types d’ETFs !

Comment ça on est en plus en 2012 ? 🙃

Je vous présente les ETFs distribuant et capitalisant :

  • Dans le cas d’un ETF distribuant, ce type d’ETF vous permet de percevoir les dividendes versés par les entreprises qui composent l’ETF.
  • Par contre, dans le cas d’un ETF capitalisant, l’émetteur de l’ETF réinvestit directement les dividendes pour vous. Donc vous ne percevez pas de dividendes sur votre PEA ou CTO. À savoir que dans ce cas, la performance obtenue tient compte des dividendes réinvestis.

Pour choisir un type d’ETF plutôt qu’un autre, cela dépendra de vous !

Qu’est-ce que vous voulez faire de vos dividendes ?

Si vous comptiez les réinvestir dans ce même ETF, un ETF capitalisant vous permettra d’avoir moins d’ordres à passer et d’automatiser votre investissement.

On est vraiment dans de la gestion ultra passive ! 😎

Néanmoins, si vous souhaitez réinvestir vos dividendes dans d’autres ETFs ou actions.

Ou que vous souhaitez tout simplement en profiter et les dépenser, il faudra plutôt opter pour un ETF distribuant !

Sans plus attendre, nous allons voir les trois types de réplication qui existent pour les ETFs.

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Réplication physique

La réplication physique totale

En investissant dans un ETF à réplication physique totale, vous détenez directement les actions des sociétés composant l’indice répliqué.

L’ETF va acheter les mêmes titres que l’indice et dans les mêmes proportions.

Il s’agit du mode de réplication le plus simple à comprendre et celui qui est le plus utilisé.

La réplication physique partielle

Il existe également la réplication physique partielle, où l’ETF va acheter les mêmes titres que l’indice répliqué.

Mais cette fois-ci, l’ETF détient seulement les titres les plus représentatifs de l’indice.

Si l’indice est en question est par exemple le CAC40, qui ne regroupe que 40 sociétés différentes, alors c’est facile de le répliquer totalement.

À l’inverse, si l’indice est par exemple le RUSSEL 2000, vous avez cette fois-ci 2 000 sociétés détenues au sein de cet ETF.

L’ETF va alors acheter que les titres des 1 000 premières sociétés de l’indice par exemple.

Le fait de répliquer partiellement l’indice va permettre d’avoir des performances plus ou moins similaires à l’indice de base.

Mais l’avantage est que l’ETF aura beaucoup moins d’actions différentes à gérer.

D’où des frais de gestion beaucoup plus faibles, intéressant non ?

Réplication synthétique

Pour un ETF à réplication synthétique, il va agir d’une manière différente que pour une réplication physique, car cet ETF va être composé d’un collatéral et d’un swap.

Qu’est-ce qu’un swap ?

Un swap est un contrat entre deux entités.

La première entité souhaite se protéger et la seconde vend sa protection.

Par exemple, une banque A veut se protéger de la baisse du cours potentielle d’une action qu’elle détient.

Alors, pour se protéger, elle va passer un contrat avec une banque B.

Cette dernière va lui garantir de lui régler la différence si le cours de l’action baisse.

Cependant, si le cours de l’action augmente alors ce sera l’entité A qui paiera la différence à l’entité B.

Les swaps de performance

Ainsi, un ETF peut investir dans un panier d’actions qui ne correspond pas forcément à celui de l’indice de référence.

Mais comme cet ETF utilise un swap, alors il échange la performance de son panier d’actions avec la performance du panier d’actions de l’indice de référence.

Les ETFs synthétique utilisent donc des swaps de performance qui permettent de compenser les écarts de performance entre deux ETFs.

Le risque de contrepartie

Par ailleurs, le risque d’un ETF à réplication synthétique comporte un risque de contrepartie.

En effet, les ETFs UCITS (Undertakings for Collective Investments in Transferable Securities) sont limités à un swap maximum de 10% de l’actif total du fonds.

Pour ceux qui se demandent, UCITS est juste une directive européenne visant à harmoniser les marchés européens.

Ce qui veut dire que la perte maximale en cas de faillite de la contrepartie est de 10% au maximum.

En pratique, le swap n‘atteint jamais les 10% au sein d’un ETF car les ETFs essaient d’avoir la proportion de swap la plus faible possible.

De plus, sachez que vous pouvez retrouver la valeur du swap sur la page de l’ETF ou dans le DICI.

Et pour relativiser, on dit souvent que les émetteurs peuvent faire faillite.

Mais, sachez que les émetteurs des swaps sont des grandes banques d’investissement internationales, qui ont donc une probabilité très faible de faire faillite.

En outre, les ETFs synthétiques souscrivent à des assurances pour couvrir le risque de contrepartie.

Donc pas de panique !

Qu’est-ce qu’un collatéral ?

Le reste du fonds s’appelle le collatéral.

Il s’agit d’un panier d’actions qui regroupent plusieurs titres, pouvant avoir ou pas un lien avec l’indice répliqué par l’ETF.

Par exemple, vous pouvez très bien investir dans un ETF sur le S&P500 réplication synthétique alors que le collatéral est un panier d’actions européen.

Que choisir entre les deux types de réplication ?

À ce stade de l’article, vous devez sûrement vous demander :

« À quoi ça sert d’investir dans un ETF à réplication synthétique ? »

L’avantage d’un ETF à réplication synthétique

Investir dans le monde entier avec un PEA !

Tout simplement car un ETF à réplication synthétique vous permettra d’investir dans des indices du monde entier avec un PEA.

Ce qui n’est normalement pas possible avec cette enveloppe fiscale.

En effet, l’ETF est éligible au PEA car il est géré par une banque ou un gestionnaire d’actifs européen.

Un ETF à réplication synthétique vous permettra donc d’avoir un PEA bien diversifié géographiquement.

Et aussi d’avoir des secteurs d’activités variés tout en profitant d’une exonération d’impôts sur le revenu.

C’est bon ça !

L’avantage d’un ETF à réplication physique

D’un autre côté, l’avantage principal de la réplication totale est que vous savez exactement où votre argent est investi.

En effet, vous savez précisément dans quelles sociétés et dans quels secteurs d’activité vous investissez car l’indice suivi par l’ETF est répliqué directement.

Tandis que pour un ETF à réplication synthétique, comme nous l’avons juste au-dessus, votre argent peut être investi dans un secteur d’activité ou géographique qui n’a aucun rapport avec l’indice de référence.

Par conséquent, vous ne savez pas exactement où votre argent est investi.

J’espère que cet article vous aura aidé et vous aura été utile. Si vous avez des questions sur les ETFs, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires de l’article.

Je me ferais un plaisir de vous répondre !

Enfin, vous pouvez consulter un autre article où j’aborde les fractions d’actions, qui permettent d’investir dans des entreprises où le cours de leurs actions est très élevé.

Source des Images : Pexels

Je précise que je ne suis pas reconnu comme un professionnel par l’État ou un organisme financier public mais je suis simplement un particulier qui partage ses connaissances, ses erreurs et réflexions dans le but de vous aider.

Tout investissement comporte des risques donc n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Lorsque vous décidez d’investir en ligne, il est important de bien se renseigner en amont et de croiser les sources.

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Vous aimeriez aussi 

  • Bonjour Gwenn,

    Les ETF représentent un moyen sûr pour investir en bourse lorsqu’on débute. En effet, ils sont déjà bien diversifiés. De ce fait, 3 ou 4 ETF suffisent pour avoir un portefeuille ultra varié.
    Alors qu’investir dans des actions demande des connaissances d’analyse afin de sélectionner des entreprises en bonne santé. En plus, cela demande pas mal de temps. Pour moi, il est impératif de se former avant d’investir dans des actions.
    L’avantages des ETF, c’est qu’il n’y a pas besoin de se former et que le choix se fait plus au ressenti et par conviction. De plus, comme tu le dit, cela ne prend pas beaucoup de temps.
    Merci pour cet article très détaillé 😊

    Excellente journée !

    • Bonjour Julien,

      Merci beaucoup pour ton commentaire, ça fait plaisir 🙂
      Il est vrai que maintenant, avec seulement quelques ETFs qui ont très peu de frais de gestion, on peut investir dans le monde entier et être bien diversifié.
      Ce qui était loin d’être le cas par le passé, nous avons de la chance !
      Tu investis quand même dans des actions individuelles ou que des ETFs ? Et c’est vrai que ça demande plus d’expertise et que ce n’est pas accessible aux plus grands débutants;

      Je te souhaite une excellente journée à toi aussi 😁

      • Bonjour Gwenn,

        J’investis beaucoup dans des fonds structurés via mon contrat d’assurance vie. Tous les fonds structurés dans lesquels j’ai investi jusqu’à maintenant donnent ou ont donné entre 9 et 12,7% par an. J’adore ces fond car ils me permettent de faire tourner mon capital. En plus je profite de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie.
        Je suis en train de me renseigner pour sélectionner 2 ou 3 ETF pour investir via un PEA. J’ai envie de me créer un petit portefeuille d’ETF.
        Concernant les actions, je souhaite me former en analyse fondamentale avant de me lancer. Une fois cela fait, je souhaite me constituer un portefeuille à dividendes.

        Excellente soirée à toi 😉

        • Bonjour Julien,

          Pas mal du tout comme performances 🙂
          Mais c’est quoi un fonds structuré ? C’est comme des unités de compte ?

          En plus avec une assurance-vie, ton capital peut être retiré à tout moment en cas de besoin contrairement au PEA où il faut attendre 5 ans.
          Mais investir dans ces deux enveloppes en même temps peut être pas mal aussi.

          C’est bien tu as déjà ton plan d’action bien en tête et tu varies les plaisirs on va dire.
          Pour les ETFs, tu as aussi des ETFs qui rassemblent des entreprises à haut dividende (comme les ETF aristocrates).
          Tu peux aussi voir la mention « quality dividends », c’est-à-dire des dividendes d’entreprises solides et qui distribuent des dividendes depuis longtemps.

          Excellente journée !

          • Bonjour Gwenn,

            Les fonds structurés sont des fonds composés d’une part obligataire et d’un sous-jacent. Ce fond suit les variation de ce sous-jacent. Ce qui est intéressant c’est que le rendement est fixé au moment de la souscription. Cependant, tu peux sortir à valeur liquidative à tout moment.
            En assurance vie, c’est une unité de compte.

            Exactement, en assurance vie, tu peux retirer tout ou partie du capital à tout moment. Cependant ce support est vraiment intéressant une fois les 8 ans du contrat atteints. Tu peux également faire un retrait sur ton PEA avant les 5 ans du plan mais cela entrainera sa clôture. Ce n’est pas idéal. Cependant en cas de gros besoin, ton capital n’est pas bloqué.
            Je pense que le PEA et l’assurance vie sont complémentaires car la façon d’investir sur ces 2 supports est différente. De plus, tous les deux apportent des avantages fiscaux. Autant en profiter.

            Pour ne rien te cacher, au début, je voulais créer un portefeuille à dividendes sur mon PEA mais comme il n’est pas possible de les retirer, je me suis dit que ce n’était pas forcément judicieux. Cependant, il est possible de les réinvestir. Mais, dans ce cas, autant partir sur des ETF de capitalisation, du moins au début.
            Qu’en penses-tu ?

            Excellente journée à toi 😉

          • Bonjour Julien,

            Ah oui, je vois un peu mieux ce que c’est, merci pour tes explications !
            Oui, je pense aussi que ça peut être bien de cumuler les 2 pour profiter de leurs 2 fiscalités avantageuses.
            Les assurances-vie ont aussi des enjeux de successions intéressant par rapport au PEA. 🙂

            Oui, soit tu peux toucher des dividendes dans ton PEA et les réinvestir directement, sans qu’ils sortent du plan.
            Ou alors, tu peux aussi passer par un ETF capitalisant qui va réinvestir les dividendes à ta place.
            Si tu n’as pas besoin de toucher des dividendes tout de suite, tu peux opter pour une de ces deux solutions.
            Après, le truc c’est que quand on investit une petite somme sur un ETF à dividendes, si on touche moins de 50€ / an, on va dire, c’est assez difficile de réinvestir ses dividendes. Car il faut prendre en compte les frais de passage d’ordre. Donc si les frais sont fixés à 1€ et que tu passes un ordre à 10€, alors tu auras 10% de frais, ce qui est énorme.

            Alors que l’ETF capitalisant permet de réinvestir en automatique peu importe le montant touché.
            Enfin, tu peux aussi investir dans un CTO avec un ETF distribuant si tu as besoin de toucher des dividendes, mais la fiscalité ne sera pas avantageuse du tout.

            Excellente journée à toi aussi et merci pour tous tes commentaires ! 😊

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