ETF Obligations PEA : Quels sont les meilleurs ETF disponibles ?

Tu veux sécuriser une partie de ton épargne, sans bloquer ton argent ni exploser ta fiscalité ?
Tu te dis peut-être :

« Les obligations, c’est ce qu’il me faut… Et si je peux les mettre dans mon PEA, c’est tout bénef ! »

Et tu as raison.
En théorie, les ETF obligataires sont parfaits pour :

  • Réduire les risques de ton portefeuille

  • Générer un revenu plus stable que les actions

  • Et profiter des avantages fiscaux du PEA sans prise de tête

Mais voilà le piège : le seul ETF obligataire accessible en PEA… n’en est pas vraiment un.

C’est un peu comme commander un plateau de fruits de mer… et recevoir une boîte de sardines bien rangée : c’est technique, oui, mais pas franchement le goût qu’on attendait. 🐟

Alors avant d’appuyer sur “acheter”, lis bien ce qui suit. Ça pourrait t’éviter une fausse bonne idée qui dort dans ton portefeuille pendant 5 ans

ETF obligations PEA : déjà, est-ce que ça existe vraiment ?

C’est LA question. Et instinctivement, tu te dis sûrement :

« Bah oui, c’est Amundi… ils ont bien dû faire un ETF obligations pour le PEA ! »

Et effectivement : il existe un ETF. Un seul. Pas deux. Un.

🟢 Heureusement d’ailleurs, parce que sans ça, il faudrait :

  • Acheter chaque obligation à la main

  • Vérifier leur notation, leur échéance, leur devise

  • Jongler avec les coupons comme un expert en finance.

Pas franchement ce qu’on appelle un investissement passif…
Et encore moins relax.

Alors ce fameux ETF semble cocher toutes les cases :
✔ Disponible dans un PEA
✔ Géré par une grande maison
✔ Annoncé comme “court terme, sécurisé”

Mais ce que tu vas découvrir juste après, c’est que le produit n’a rien d’un ETF obligataire au sens classique du terme.
Et surtout… il ne fait pas le travail qu’on attend de lui.

Le seul ETF « obligataire » sur PEA… est en réalité un ETF monétaire

En cherchant bien, tu tombes sur lui :
Amundi PEA Euro Court Terme UCITS ETF – Acc (ISIN : FR0013346681)
Il est affiché comme “court terme”, “obligataire”, “éligible PEA”… tout ce que tu cherches.

📣 Mais quand on gratte un peu, surprise : ce fonds ne contient pas d’obligations classiques. Pas même des bons du Trésor.
Il suit un indice appelé Solactive €STR Overnight Total Return.

Et ça, c’est quoi exactement ?

C’est comme si tu plaçais ton argent sur un compte rémunéré au jour le jour,
avec un taux qui bouge tous les matins.

📊 Autrement dit : ce fonds ne vise pas à capter la performance des obligations, mais simplement celle du taux €STR, un taux interbancaire ultra court terme publié par la BCE (Banque Centrale Européenne).

C’est plus proche d’un livret bancaire que d’un vrai investissement obligataire.

Et ce n’est pas tout… jusqu’en octobre 2024, ce même ETF suivait un indice d’obligations d’État (le FTSE MTS Eurozone Government Bond IG). Mais ce n’est plus le cas. ❌

Résultat ?
Tu penses investir dans un panier d’obligations diversifiées… alors que tu te retrouves avec un fonds monétaire déguisé.

Tu te dis peut-être : « Attends, donc même dans mon PEA, je peux me faire avoir par un nom marketing ? »
Oui. Et c’est pour ça qu’il vaut mieux regarder sous le capot.

3. Analyse de l’ETF : accessible, oui… mais performant et fiable ? Pas vraiment

Soyons justes : ce fameux ETF coche quelques cases intéressantes sur le papier.

Encours solide : plus de 350 millions d’euros sous gestion – c’est plutôt rassurant pour un ETF logé dans un PEA
Frais très compétitifs : 0,25 % par an, c’est même en dessous de la moyenne
Accessible à tous : tu peux y investir à partir d’une seule part, soit moins de 10 euros
Capitalisation : pas de dividendes à gérer, tout est réinvesti automatiquement

Tu te dis peut-être : « Bon… ça a l’air propre, pourquoi pas ? »

Mais c’est quand on regarde la réalité de la stratégie… que les doutes commencent à s’accumuler.

🔎 Une performance franchement médiocre

  • Depuis le début de l’année : +0,73 %

  • Sur 1 an : +4,11 % (porté par les hausses de taux – un cas exceptionnel)

  • Sur 5 ans : -2,15 %. Tu perds de l’argent en réel, une fois l’inflation prise en compte.

C’est donc très décevant pour un produit censé t’apporter de la stabilité et du rendement.
Et si tu pensais y dormir tranquille pendant 3 ou 5 ans… tu risques surtout de t’endormir sur un coussin qui s’effrite doucement.

📉 Une stratégie qui bouge… sans prévenir

Le plus gênant ?
Jusqu’à octobre 2024, l’ETF suivait un vrai indice d’obligations d’État.
Et du jour au lendemain, il a basculé sur un indice monétaire (€STR), bien moins porteur.
Pas de vote, pas d’alternative : changement imposé.

Ça pose une vraie question de confiance :

« Si la stratégie change en cours de route, comment savoir où va mon argent demain ? »

🧩 Un fonctionnement complexe et peu transparent

Le fond utilise une réplication synthétique par swap, c’est-à-dire qu’il n’achète même pas réellement les actifs de l’indice.

À la place, il passe un contrat avec Société Générale, qui lui promet de livrer la performance de l’indice en échange d’un panier d’actions… sans lien direct avec le taux €STR.

Et là, attention…
Tu retrouves dans ce “panier de substitution” des noms comme :

  • Amazon

  • ASML

  • Broadcom

  • Ferrovial

Tu te dis : « Attends, c’est quoi le rapport entre Amazon et un ETF monétaire censé être ultra-sécurisé ? »

Aucun.
Ce sont simplement des actions mises en face du contrat, mais qui ne reflètent pas la stratégie affichée.
Résultat : tu crois avoir un produit simple, tu te retrouves avec un montage financier bien plus complexe qu’il n’y paraît.

Bref : même si cet ETF est pratique, fiscalement optimisé et bien emballé, sa réalité est tout autre.
Et surtout… il ne te donne ni la stabilité, ni la visibilité qu’on attend d’un ETF obligataire digne de ce nom.

ETF Obligations PEA : Comment faire alors ? Voici 2 alternatives solides au PEA…

Tu l’as compris : le PEA ne permet pas aujourd’hui d’accéder à de vrais ETF obligataires.
Et le seul ETF disponible ne remplit pas sa promesse.

Mais pas de panique.
Il existe deux grandes alternatives, bien plus efficaces pour te constituer un portefeuille obligataire solide et adapté à ta situation.

✅ Option 1 : Ouvrir un compte-titres (CTO)

C’est LA meilleure solution si tu veux :

  • Choisir toi-même le type d’obligations (États, entreprises, inflation, etc.)

  • Adapter la durée à ton horizon (court, moyen ou long terme)

  • Bénéficier d’ETF simples, transparents, bien construits

👉 En 2025, tu as accès à plus de 900 ETF obligataires sur CTO.
Oui, 900, rien que ça :

  • Obligations d’État (France, USA, monde émergent…)

  • Obligations d’entreprises (solides ou à haut rendement)

  • Obligations indexées à l’inflation (pour ne pas te faire rattraper par la hausse des prix)

  • Obligations court terme, moyen terme, ou très longues pour jouer la stabilité ou le rendement

Tu te dis peut-être : « Oui mais le CTO c’est fiscalement moins avantageux, non ? »

C’est vrai… mais la performance rattrape souvent largement la différence.
Et avec une bonne stratégie (dividendes optimisés, retraits intelligents, abattements…), tu peux :

  • Réduire la fiscalité réelle

  • Protéger ton capital sur 5 à 10 ans

  • Et surtout, avoir des rendements 2 à 4 fois supérieurs à ce que t’offre le PEA obligataire

⚠️ Option 2 : Passer par l’assurance vie… mais avec prudence

Autre solution possible : l’assurance-vie en ETF.
Tu gardes l’enveloppe fiscale, et tu peux y loger certains ETF obligataires.

Mais attention :

  • Très peu de contrats donnent accès à des ETF diversifiés

  • Tu risques de tomber sur des fonds maison, chargés de frais

  • Ou de devoir passer par un intermédiaire qui t’impose ses choix

En clair : c’est rarement souple, et tu as peu de contrôle sur ce que tu achètes vraiment.

Si tu veux investir sur des obligations simples, fiables, et rentables :
le compte-titres, bien accompagné, reste aujourd’hui la meilleure porte d’entrée.

Conclusion : pour les obligations, oublie le PEA

Soyons clairs : le PEA, c’est une excellente enveloppe fiscale… pour les actions européennes.
Mais pour les obligations ? C’est un désert. ❌

Tu as un seul ETF disponible.
Il ne contient aucune vraie obligation.
Il change de stratégie sans prévenir.
Et il t’offre une performance négative sur 5 ans.

Tu profites d’un avantage fiscal… sur une perte.
Et là tu te dis : « Franchement, ça sert à quoi ? »

Avoir une niche fiscale, c’est bien.
Mais encore faut-il qu’il y ait du rendement à protéger dedans.

🤔 Alors, que faire ?

Si tu veux investir sereinement en obligations :

  • Avec des vrais produits obligataires

  • Avec des rendements à la hauteur de ton capital

  • Et une stratégie claire, lisible, adaptée à ton horizon

✅ Il te reste deux vraies voies :

  • Le compte-titres (CTO) : souple, puissant, optimisable fiscalement

  • L’assurance vie : plus rigide, mais parfois utile en complément

📊 Alors, gestion libre ou pilotée : comment être sûr de ne pas se tromper après 60 ans ?

La vérité, c’est que choisir entre gestion libre ou gestion pilotée est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.

D’un côté, tu as la liberté et des rendements supérieurs, mais aussi le risque d’erreurs coûteuses.
De l’autre, tu as une simplicité rassurante, mais des frais élevés qui viennent grignoter tes gains.

Chaque solution a ses avantages et ses limites. Mais existe-t-il vraiment une solution parfaite pour toi ?

↪️ La réponse va probablement te surprendre, car il existe bien une troisième voie :

  • Une solution aussi simple que la gestion pilotée ;
  • Avec des performances dignes de la gestion libre ;
  • Et un accompagnement humain parfaitement adapté aux plus de 60 ans.

Mais alors, quelle est cette solution idéale ?

C’est la raison pour laquelle j’ai écrit ce guide. Tout y est expliqué, étape par étape ! 👇

Je précise que je ne suis pas reconnu comme un professionnel par l’État ou un organisme financier public mais je suis simplement un particulier qui partage ses connaissances, ses erreurs et réflexions dans le but de vous aider.

Tout investissement comporte des risques donc n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Lorsque vous décidez d’investir en ligne, il est important de bien se renseigner en amont et de croiser les sources.


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