Comment construire un portefeuille d’ETF équilibré avec Matthieu Louvet ?

Bienvenue dans cette nouvelle interview, où j’ai le privilège de recevoir Matthieu Louvet sur le blog. 

Certifié AMF, CIF-CGP indépendant, blogueur et youtuber à succès, vous connaissez sûrement Matthieu Louvet. Il prône avant tout :

  • l’investissement passif dans les ETF ;
  • l’importance d’une stratégie personnalisée selon votre situation financière ;
  • une approche holistique : gérer votre patrimoine à 360°.  

Aujourd’hui, vous allez découvrir comment vous constituer un portefeuille équilibré d’ETF, mais aussi comment gérer son patrimoine de manière globale.

C’est parti ! 

Pourquoi les ETF sont tes titres préférés quand tu investis en bourse ?

Pourquoi choisir les ETF en bourse ? J’ai une préférence pour les ETF en raison de plusieurs facteurs.

Il est très difficile de battre le marché

Tout d’abord, il est extrêmement difficile de battre le marché. Lorsque vous effectuez une transaction en bourse, il y a généralement un acheteur et un vendeur. Si vous achetez, c’est que vous pensez réaliser une bonne affaire.

Mais cela signifie aussi que le vendeur pense également réaliser une bonne opération. Qui a raison, qui a tort ?

En réalité, c’est très difficile de surpasser le marché, c’est-à-dire d’obtenir de meilleurs résultats que la moyenne des investisseurs.

Surperformance des fonds US sur le S&P 500 - étude SPIVA
Pourcentage des fonds actifs qui battent le S&P 500 sur 15 ans - Source : spglobal.com

Les ETF sont optimisés en termes de frais et de fiscalité 

En effet, les marchés financiers sont assez optimisés en termes de frais et de fiscalité. Donc si vous investissez dans des ETF, ce sont des produits financiers qui respectent ces critères.

Tandis que si vous choisissez des actions individuelles (stock-picking), vous pourriez être freiné par la fiscalité et les frais. Même si cela n’était pas un obstacle, il y a une autre raison : il est extrêmement complexe de sélectionner les actions qui performeront le mieux dans les années à venir. Surtout sur des marchés aussi efficients et compétitifs que le S&P 500.

Mais vous devez également anticiper la réaction des investisseurs…

Vous devez aussi anticiper comment les investisseurs réagiront à l’avenir, pour pouvoir vous positionner dès aujourd’hui sur les actions qui auront les meilleures perspectives de performance. À cause de ce facteur, cela ne dépend pas seulement des perspectives économiques d’une action.

Parce que même s’il est possible que des actions aient de bonnes perspectives économiques sur 5 à 10 ans, les investisseurs peuvent déjà avoir anticipé ces bonnes perspectives. Finalement, on se retrouve avec une action qui n’a pas surperformé le marché sur 5 à 10 ans.

↪️ En bref, vous devez anticiper : 

  • la performance des actions dans les prochaines années ;
  • et la psychologie des investisseurs. 

En plus, pour compliquer la chose, la psychologie des investisseurs dépend de facteurs extérieurs, telle que l’économie (qui est totalement imprévisible). On en arrive donc à une situation très complexe !

Les ETF sont pertinents pour les marchés efficients

Selon moi, les ETF sont particulièrement pertinents dans les marchés plus efficients tels que les grandes capitalisations boursières comme le S&P 500, le MSCI World ou le CAC 40. Il est inutile de chercher à battre le marché, car cela implique le risque de devenir un mauvais investisseur, voire très mauvais.

Pour ma part, je ne peux pas me permettre d’être un mauvais investisseur.

Je pense plutôt à améliorer ma situation financière à long terme. Ainsi, je peux me permettre d’être un investisseur moyen et d’obtenir de bonnes, voire très bonnes performances grâce aux ETF. Je n’ai pas besoin d’être le nouveau Warren Buffett.

Par contre, je n’ai pas envie de me reposer sur une stratégie de stock picking qui pourrait sous-performer largement le marché.

C’est pourquoi, pour moi, les ETF constituent la meilleure approche pour investir en bourse dans les grandes capitalisations et les marchés compétitifs.

La situation est différente pour les small caps

En revanche, pour les marchés offrant davantage d’opportunités, tels que les petites capitalisations ou même les micro-capitalisations, la situation peut être différente.

En effet, les marchés sont moins accessibles, donc moins efficients, car ils disposent de moins d’informations et attirent moins d’investisseurs.

De plus, il est beaucoup plus facile d’analyser une petite entreprise plutôt qu’une grande entreprise. Par exemple, analyser Coca-Cola avec ses 50 000 filiales peut vite devenir complexe.

En revanche, si vous vous penchez sur une micro cap ou une entreprise de très petite capitalisation qui exerce une seule activité, il est plus simple de l’analyser. Et comme ces marchés sont moins compétitifs, tu peux tirer ton épingle du jeu plus facilement.

De toute façon, il n’existe généralement pas d’ETF pour ces marchés. C’est pourquoi je considère que si vous souhaitez faire du stock picking, il est préférable de vous intéresser aux petites capitalisations. Plutôt que sur de grandes capitalisations où vous risquez de perdre gros !

Filiales de Coca Cola et des grands groupes agroalimentaires
Les filiales de Coca-Cola et des grands groupes - Source : atlantico.fr

Lorsque tu mentionnes « micro cap », est-ce que cela correspond à une catégorie inférieure à « small cap » ou est-ce la même chose ?

Aux États-Unis, les « small cap » peuvent avoir une capitalisation boursière d’environ 2 milliards de dollars. Toutefois, en France, une entreprise avec une capitalisation de 2 milliards de dollars serait déjà considérée comme une mid cap.

Donc, pour moi, une « micro cap » se situe en dessous du milliard d’euros en capitalisation.

Est-ce que tu fais du stock picking sur des small caps ?

Oui, j’ai un peu de stock picking sur des small caps, notamment sur le PEA-PME. D’ailleurs, il existait un ETF éligible au PEA-PME, mais il a fermé malheureusement. Donc, à l’heure actuelle, il n’en existe aucun sur le marché.

Que choisir comme classe d’actifs après la bourse ?

Cela dépend de chaque profil d’investisseur

Il n’y a pas vraiment d’ordre en soi, c’est plutôt en fonction des objectifs des investisseurs et de leur situation patrimoniale et fiscale.

Par exemple, s’il s’agit d’une personne qui est chef d’entreprise et qui veut placer sa trésorerie, alors je pense que je lui parlerai d’abord de SCPI. Si c’est une personne jeune, qui investit sur le long terme et qui souhaite diversifier, je parlerai plutôt de crowdfunding.

Enfin, si c’est une personne qui a un profil un peu plus défensif et un peu moins long terme, je lui parlerai potentiellement des obligations.

Donc, le plus important, c’est d’avoir une approche d’investissement personnalisée et qui correspond à votre profil.

Je dirai même de toujours avoir une approche holistique, c’est-à-dire qu’on ne regarde pas que les actions en bourse, il faut regarder toutes les classes d’actifs et l’ensemble de ta situation patrimoniale et tes objectifs. 

Il y a beaucoup trop de gens qui raisonnent en mode : « Matthieu la conjecture actuelle économique est comme ça, quelle est la meilleure manière d’investir ? »

Ce n’est pas ça la bonne question à se poser. C’est plutôt quels sont tes objectifs, quelle est ta situation, etc. Et à partir de là, on va construire une stratégie d’investissement solide et performante.

Est-ce que c’est pertinent de détenir des ETF obligataires et des ETF en immobilier  ? 

Les obligations oui, après les ETF dans les actions immobilières (REITS), ce n’est pas vraiment une classe d’actifs et c’est très très corrélé aux actions. En plus, on en a déjà dans les ETF diversifiés, donc ça ne sert à rien de sur pondérer le secteur de l’immobilier.

Tu conseillerais d’avoir combien d’ETF différents en portefeuille ?

Selon moi, ce n’est pas le nombre d’ETF qui compte, mais plutôt 3 aspects essentiels : 

  1. est-ce que tu es convaincu de ta stratégie ? 
  2. à quel point es-tu formé ? 
  3. quels sont tes objectifs ? 

Par exemple, une personne convaincue par un ETF tel que le MSCI World et qui préfère une approche simple où elle suit les performances du marché, peut tout à fait se contenter d’un seul ETF.

Cela serait déjà très bien, et même mieux que ce que la plupart des investisseurs ou que ce que va te proposer ton banquier. 

En plus, tu seras exposé au monde entier et pas seulement en France. On retrouve cela souvent chez les investisseurs français, on appelle même cela le biais domestique.

✅ Si tu souhaites mettre en place des stratégies plus avancées, avec une protection accrue du capital et une amélioration de tes performances, alors tu peux ajouter quelques autres classes d’actifs et d’autres ETF. Cela te permettra de bâtir un portefeuille plus solide.

Après il ne faut pas ajouter des ETF pour ajouter des ETF. Il faut vraiment que ça ait un sens et que chaque ETF apporte un truc en plus.

Si tu achètes 5 ETF S&P 500 différents et 5 ETF MSCI World, globalement, il vaut mieux rester sur un seul MSCI World, c’est déjà très bien. En plus ce sera plus simple pour gérer ton portefeuille. 

Performance MSCI World depuis 2008
Performance du MSCI World depuis juillet 2008 - Source : msci.com

Est-ce que l’on peut vraiment commencer à investir avec 10 € en bourse ?

Il est tout à fait possible de commencer à investir en bourse à partir de 10 euros. D’ailleurs, il est même préférable de commencer avec une petite somme afin de progresser graduellement. Cela permet d’apprendre au fur et à mesure. Il vaut mieux éviter de regretter d’avoir investi 1 000 euros sur une mauvaise action ou un mauvais ETF.

Donc, c’est une formidable opportunité de pouvoir investir à partir de 10 euros, de tester et d’apprendre petit à petit. Je pense que pour tous ceux qui débutent et n’ont jamais investi auparavant, investir 10 euros dans un ETF, par exemple sur Trade Republic, est une excellente façon de commencer.

Je trouve que c’est une très bonne façon d’apprendre comment fonctionne réellement la bourse.

Vaut-il mieux d’abord investir en bourse ou plutôt essayer de maximiser ses revenus ?

Selon moi, les deux ne s’excluent pas. On peut investir 50 euros par mois en bourse, ce qui est très bien pour commencer à développer son patrimoine grâce à l’investissement. Comme c’est une activité assez passive, cela ne prend pas trop de temps et permet de se concentrer sur l’augmentation des revenus. Personnellement, je trouve qu’il n’y a pas de conflit entre les deux.

Que penses-tu des ETF thématiques ?

Il est vrai qu’aujourd’hui, il est possible d’investir dans des ETF axés sur des domaines tels que :

  • l’intelligence artificielle ;
  • la robotique ;
  • la sécurité ;
  • le cloud computing ;
  • etc.

Toutefois, je trouve que cela se rapproche du stock picking. Si les investisseurs estiment que ces secteurs sont prometteurs, il est fort probable que cette anticipation soit déjà intégrée dans les prix. Donc, tu as peu de chance de surperformer le marché à long terme avec des ETF thématiques.

Deuxièmement, les frais associés à ces ETF thématiques sont souvent plus élevés que ceux des autres fonds, ce qui peut avoir un impact négatif sur les performances globales.

Troisièmement, les ETF thématiques sont souvent lancés sur le marché lorsque le secteur est déjà en plein essor et que les cours ont déjà montés.

Et c’est à ce moment-là que le gestionnaire de l’ETF va créer un ETF thématique. Mais il sera trop tard ! Tu vas commencer à investir au moment où le secteur perd en popularité. Ce qui va, là aussi, réduire tes performances. 

Donc, je déconseillerai d’investir dans ce type d’ETF. De toute façon, c’est une mauvaise idée d’être présomptueux en bourse et de croire détenir des « informations privilégiées ». Si tu te dis : 

« Je sais des choses que les autres investisseurs ne savent pas. Je sais que ce secteur va mieux performer qu’un autre. »

Cela revient à penser que l’on peut identifier des secteurs sous-évalués qui vont mieux performer que d’autres, alors que nous n’en avons aucune certitude. Même l’intelligence artificielle, qui est actuellement très en vogue, ne garantit pas de surperformer le marché.

Par ailleurs, même des professionnels et des institutions entières ayant d’importants moyens humains et matériels, n’arrivent pas à dénicher les prochaines opportunités d’investissement.

Alors, en tant que particulier, il est peu probable que tu y arrives. Peut-être que tu surperformeras sur le court terme (si tu as un peu de chance) ?

Mais, sur 5-10-15 ans, tu ne pourras pas tenir le rythme et battre le marché avec cette stratégie. ❌ 

Quels sont tes conseils pour te protéger des biais psychologiques, qui peuvent nous jouer de mauvais tours en bourse ? 

Une astuce qui fonctionne très bien pour moi est de comprendre les biais psychologiques, en particulier avec des exemples.

Il y a un biais que j’adore, c’est le biais de surconfiance. Selon une étude de Stanford, 89 % des conducteurs interrogés se considèrent comme de meilleurs conducteurs que la moyenne.

On remarque qu’il y a un petit problème ! 

Des études similaires ont été réalisées aux États-Unis, où environ 90 % des étudiants estiment également être supérieurs à la moyenne. Et ce phénomène se vérifie dans de nombreux domaines.

Un autre exemple concernant la bourse, on a tendance à surestimer notre capacité à prédire l’avenir.

C’est pourquoi il est important de se familiariser avec des exemples concrets et des études montrant ces biais. Par exemple, je me pensais aussi meilleur conducteur que la moyenne. Mais cette étude m’a remis en question à propos de cette pensée. Au moins, ça me met en garde pour la bourse et ça m’évite de tomber dans ce piège.

D’ailleurs, parfois, ça m’arrive encore de tomber sur des opportunités d’investissements qui ont l’air alléchantes. Puis, je me calme et je prends du recul. Je me demande si cet investissement est réellement pertinent ? 

Même dans la vie quotidienne, lorsque l’on apprend tous les biais qui existent, cela remet pas mal de choses en question.

Par exemple, avec le biais du survivant, si 80 % des personnes ayant pris un médicament ont survécu, cela ne signifie pas que ce médicament est efficace, car les personnes décédées n’ont pas été prises en compte. Donc, ces dernières étaient écartées de l’étude. 

Donc, mon conseil serait de se plonger dans la psychologie humaine et d’étudier les biais et de lire des travaux de chercheurs comme Kahneman. Ces personnes ont écrit des livres très intéressants à ce sujet. Progressivement, on se rend compte que notre cerveau nous joue parfois des tours.

Notre cerveau est câblé pour nous faire survivre, pas pour nous rendre riche et/ou heureux. 

Daniel-Kahneman-Systeme-1-Systeme-2
Livre de Daniel Kahneman : Système 1 Système 2

Aurais-tu des ressources traitant de la bourse à un niveau avancé à nous recommander ?

Personnellement, j’apprécie énormément les livres, car ils offrent des connaissances approfondies. Après, il y a aussi le podcast de Ben Félix, Rational Reminder, est une excellente ressource pour acquérir des connaissances avancées.

De plus, il existe de nombreux ouvrages qui permettent d’acquérir une solide culture financière, notamment « A Random Walk Down Wall Street », de Burton Malkiel. Il y a aussi le livre « What Works On Wall Street » de James O’Shaughnessy.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, vous avez aussi les travaux d’Eugène Fama et Kenneth French. Cela fait partie des études fondatrices en finance.

Je n’ai pas tout lu parce que c’est assez complexe, mais je me suis clairement intéressé.

J’ai un énorme livre dans mon bureau, qui s’appelle « The Fama Portfolio ». C’est très intéressant, mais c’est aussi très avancé. À l’intérieur, il y a des formules mathématiques. Heureusement, avec mon passé d’ingénieur, je peux les comprendre.

Ce sont vraiment des papiers académiques qui ont été transformés en livre. Il y a des articles importants qui sont aujourd’hui des références dans le domaine. Parfois, tu discutes avec des gestionnaires de fonds qui te disent :

« Oh, j’ai lu cet article-là, et ça a changé mon style d’investissement. »

Cela a un réel impact sur les décisions des investisseurs par la suite.

The Fama Portfolio écrit par Eugène Fama

Pourrais-tu nous présenter ton programme de formation et d’accompagnement LBD ?

En fait, c’est un programme axé sur l’investissement en bourse et sur la création d’une stratégie sur-mesure en fonction des principes éprouvés  (par le temps, les études, la recherche académique et scientifique, etc.).

Ce programme couvre tous les aspects de l’investissement en bourse, mais aussi sur différents sujets tels que :

  1. l’investissement en SCPI ;
  2. le crowdfunding ; 
  3. les crypto-monnaies ;
  4. les obligations.

Donc, c’est un programme très complet. C’est à la fois un programme de formation et d’accompagnement. Je propose cela, car je suis CIF (Conseiller en Investissements Financiers) et je travaille avec Cyril, qui est aussi CIF-CGP indépendant.

Chaque semaine, nous répondons aux questions des participants sous forme de vidéos. On appelle cela les consultations hebdomadaires. Et chaque mois, nous organisons une session de coaching en direct. Nous recevons également des invités qui donnent des masterclass sur des sujets annexes, comme l’investissement en immobilier locatif. 

↪️ Que vous ayez peu de connaissance ou que vous ayez déjà commencé à investir, mais que vous avez des inquiétudes quant à la sécurisation de votre capital, alors ce programme peut vous aider. 

Nous abordons également des sujets tels que la transmission de patrimoine et l’optimisation fiscale. En bref, nous traitons de la gestion patrimoniale à 360 degrés !

De plus, notre objectif est de rendre les participants autonomes à 100 %. Peu importe le moment où une question surgit, que ce soit 2 ans ou 3 ans plus tard, nous serons là pour y répondre. Tout simplement, car le programme est accessible à vie.

D’ailleurs, il y a aussi une super communauté, on est autour de 1 000 personnes sur le groupe privé. Il y a des discussions tous les jours. On a aussi des gens dans la communauté qui sont clairement montés en compétences et qui deviennent un peu des spécialistes.

Ils savent aussi bien répondre que moi aujourd’hui, parce que ça fait 3 ans qu’ils sont dans le programme. Il y en a même certains qui regardent toutes les consultations hebdomadaires depuis 3 ans.

Au niveau du contenu, aujourd’hui il y a plus de 52 consultations hebdomadaires et elles durent chacune au moins une heure, donc rien que ça il y a 52 h de contenu. Puis, vous avez aussi 60 h de contenu dans la formation.

Et il y a même des personnes (ça c’est une énorme fierté) qui sont pris de passion et qui deviennent même conseillers en investissement financier (CIF) après la formation !

Si tu devais faire passer un court message à tous les épargnants du monde, qu’est-ce que ce serait ? 

Je pense que le meilleur conseil en bourse, ce serait de ne pas être présomptueux. N’essayez pas de prédire l’avenir. Et ne pensez pas que vous en savez plus que les autres. Au contraire, reposez-vous sur les études académiques !

Il y a des personnes qui se sont cassées la tête à étudier sur 200 ans de données toutes les stratégies de A à Z. Ils ont testé toutes les techniques de stock picking et de trading. Donc clairement c’est plus « valuable » comme conseil que le prochain gars sur internet qui va vous dire :

« Ah j’ai trouvé la nouvelle astuce sur les marchés financiers, plus de 200 % de performance ».

Donc, méfiez-vous des fausses promesses !

Si tu veux le battre, il vaut mieux aller sur du small cap value, il vaut mieux étudier des critères spécifiques (dette, marge opérationnelle, retour sur capitaux propres, etc.). Pas forcément les dividendes, car ils ne représentent pas le meilleur critère pour sélectionner de bonnes actions. 

Merci beaucoup à Matthieu Louvet pour son temps et pour ses réponses à toutes mes questions. J’ai pris un grand plaisir à réaliser cette interview. J’espère qu’elle vous aura plu également !

Pour aller plus loin et découvrir le travail de Matthieu, je vous recommande vivement d’aller faire un tour sur son site web et sa chaîne YouTube

Source des Images : Pexels

Je précise que je ne suis pas reconnu comme un professionnel par l’État ou un organisme financier public mais je suis simplement un particulier qui partage ses connaissances, ses erreurs et réflexions dans le but de vous aider.

Tout investissement comporte des risques donc n’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Lorsque vous décidez d’investir en ligne, il est important de bien se renseigner en amont et de croiser les sources.

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